Auteur d’une cinquantaine de livres, peintre, mais d’abord poète, Christian
Viguié a été lauréat de plusieurs récompenses prestigieuses, dont les prix
Artaud, Max-Paul Fouchet et Mallarmé.
Christian Viguié a été toute sa vie, et cela depuis son enfance
aveyronnaise, l’observateur le plus attentif du réel qui le surprend et
l’émerveille. L’art d’écrire de Christian Viguié, entre rêverie, amusement,
méditation sur le monde, saisit par sa justesse et sa beauté : “Cette nuit/
malgré sa toile/ l’araignée n’a pu attraper/ la lune. Seul un papillon de
nuit/ manque à la nuit.” écrit-il dans le recueil : Comme une lune noire sur
la table (La table ronde). Et dans Fusain (Cadran Ligné), Christian Viguié
dévoile les secrets de sa poésie, cette approche très personnelle et sensible
d’un réel toujours en mouvement, que nous pouvons saisir dans une
expérience du quotidien faite de tâtonnements et reprises comme l’est la
technique du fusain : “le brouillard t’apprend/ à regarder comme un
enfant/ qui enlève tous les mots du paysage.”
Poète du réel, Christian Viguié est aussi un grand poète de l’émotion :
“Comme un papillon/ comme la neige/ pourras-tu vivre longtemps/ dans la
brièveté étonnée ?” Question de Juste le provisoire (Rougerie), posée en
2004, à laquelle il répond dans Damages, livre de mémoire écrit 17 ans plus
tard: “J’attends juste/ que s’ouvre une porte/ pour te voir/ te sentir/ pour
que ton nom de nouveau/ se mêle au murmure des arbres.”
Autant de recueils qui sont à la fois méditation sur le monde et livres
d’heures éblouies.
Auteur d’une cinquantaine de livres, peintre, mais d’abord poète, Christian
Viguié a été lauréat de plusieurs récompenses prestigieuses, dont les prix
Artaud, Max-Paul Fouchet et Mallarmé.
Christian Viguié a été toute sa vie, et cela depuis son enfance
aveyronnaise, l’observateur le plus attentif du réel qui le surprend et
l’émerveille. L’art d’écrire de Christian Viguié, entre rêverie, amusement,
méditation sur le monde, saisit par sa justesse et sa beauté : “Cette nuit/
malgré sa toile/ l’araignée n’a pu attraper/ la lune. Seul un papillon de
nuit/ manque à la nuit.” écrit-il dans le recueil : Comme une lune noire sur
la table (La table ronde). Et dans Fusain (Cadran Ligné), Christian Viguié
dévoile les secrets de sa poésie, cette approche très personnelle et sensible
d’un réel toujours en mouvement, que nous pouvons saisir dans une
expérience du quotidien faite de tâtonnements et reprises comme l’est la
technique du fusain : “le brouillard t’apprend/ à regarder comme un
enfant/ qui enlève tous les mots du paysage.”
Poète du réel, Christian Viguié est aussi un grand poète de l’émotion :
“Comme un papillon/ comme la neige/ pourras-tu vivre longtemps/ dans la
brièveté étonnée ?” Question de Juste le provisoire (Rougerie), posée en
2004, à laquelle il répond dans Damages, livre de mémoire écrit 17 ans plus
tard: “J’attends juste/ que s’ouvre une porte/ pour te voir/ te sentir/ pour
que ton nom de nouveau/ se mêle au murmure des arbres.”
Autant de recueils qui sont à la fois méditation sur le monde et livres
d’heures éblouies.